程抱一的家是個小型四合院,有趣的是,院子里有一段九百年前留下來的巴黎老城墻。法王菲立普奧古斯特一一九0年出發(fā)東征之前,下令從巴黎北部起到塞納-馬恩省河畔的羅浮宮建筑一道城墻。十五、二十年后,繼續(xù)興建塞納-馬恩省河左岸城墻,從羅浮宮對面的塞納-馬恩省河岸出發(fā),繞過今天的先賢祠,在圣日耳曼大道再回到塞納-馬恩省河。其中一段赫然留在程抱一家的院子里,夾在左右樓房中間,也將程抱一圈在九百年前規(guī)劃的中央行政區(qū)內(nèi)。
他在蒙巴納斯區(qū)的小公寓則依然做為寫作讀書的工作室,尤其讓他一直不離開這個他初到巴黎時文藝氣氛特別濃厚的區(qū)段。走出程抱一書房的巷口,就是畢加索、布拉格、馬克斯賈克布、海明威、托洛斯基、列寧等當年喜歡流連的La Rotonde咖啡館,以及紀德、保羅維爾蘭等聚集的丁香園咖啡館(La Cloiserie des Lilas),美國文人根據(jù)地的Le Sélect咖啡館;荒謬大師尤涅斯柯的家亦在同一條蒙巴納斯大道上…
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程抱一對建筑十分敏感,從巴黎舊制時代留下來的宮殿,到盧瓦爾河畔的文藝復興時期王宮和城堡,他都注意到建筑結(jié)構(gòu)上的「提升」效果,如他在「天一言」中所描述的盧瓦爾河建筑:「這些石塊的運用是為了使生活其間的人顯得高貴,再不允許任何懶散隨便或委靡不振?!乖谒斶x法蘭西學院院士八個月之前,二00-年的十月六日,他獲得該學院是年法語系文學大獎,頒獎典禮在新院士就任儀式的同一禮堂內(nèi)舉行。這間禮堂兼會議廳是孔迪河岸十五號法蘭西研究院(Insititut de France)現(xiàn)址建筑的核心,正在拱形屋頂之下。建筑本身是于拿破侖時代頒布法令定為研究院所在地,興建則是在路易十四時期。建筑正對著夏天常用來辦露天展覽的藝術(shù)橋,隔河與羅浮宮相望,它的整體以象征性聞名的圓頂大樓為中心往兩旁伸展,從對岸望過來恍若大鵬展翅,蓄勢待飛,守衛(wèi)著巴黎文化起源地的塞納-馬恩省河。
紀封丹當時對程抱一說:「有一個人從這個偏僻的角落出發(fā),去到中國的邊區(qū),七個世紀之后,您從中國來到此地,今天晚上就在這個偏僻的角落,好像是個偶然,又像被人導引。我真的感覺,一個大環(huán)扣,穿過時空,在這里扣合起來。我甚至說,在這里完成,因為您走得更遠,變成了法文作家。談到作家,您知道圣路易有一位作家后裔,德波旁布塞嗎(Jacques de Bourbon Pusset)?」
法國評論家都感覺這段地老天荒不了之情堪與十七世紀的巴黎沙龍名主持拉法葉特夫人(Madame de La Fayette)的名著「德柯萊芙公主」(La Princesse de Clèves)比美。筆者當時在電話中表示,這對戀人的感情建立在那樣脆弱的一眼上而得以持續(xù)終生,如此保持感情之不滅,乃至后來的遏制激情,實際上比放任肉體親近來獲得滿足要困難無數(shù)倍,幾乎是另一種暴力了,感覺他們的愛有相當?shù)纳衩匦裕韵掠悬c不太相信的意思。然后就到了這天下午,程抱一突然來到編輯部門口,抱著應(yīng)允贈送的兩厚本精裝畫評。我請他到清靜的會客室,他第一次說明白,這種愛而不能愛的無奈,他自己便有過類似的經(jīng)驗,而且因為得獎和成為院士在媒體大曝光的關(guān)系,最近收到睽違數(shù)十年的對方來信,說到自己身體不好,得了大病,也不必見面了。對我們的院士,這確實是「此情可待成追憶,只是當時已惘然」了。
楊年熙:對程抱一的報導采訪不計其數(shù)。他一方面由于健康的關(guān)系,不愿多有打擾,從不直接接聽電話,其它現(xiàn)代聯(lián)絡(luò)方式,甚至傳真機,一概從缺,媒體很難找到他。成為公眾人物之后,在公開場合碰到記者,有時他會說,你們看楊年熙寫的吧!這一則應(yīng)南方周末集團名牌雜志邀約,算是一個包含完全的綜合整理。他最近一再向我表示的心愿,是出版“羅浮宮朝圣“的繁體字版。
程抱一的系主任布羅代爾Fernand Braudel(EPHE - 6e Section):
發(fā)表成名作《張若虛詩之結(jié)構(gòu)分析》的學術(shù)背景 (1962-1969)
我在法國買過一本《Le Dit De Tianyi》的法文原版,回國以后又買了一本楊年熙譯的《天一言》,對比之下,發(fā)現(xiàn)我們對原文的譯法不盡相同,甚至有語氣倒轉(zhuǎn)的現(xiàn)象產(chǎn)生,因此想把原文和譯文都列出來,以作比較,以作標記。
p23
Cette magie du papier qui recevait l'encre, les Anciens la comparaient à la peau d'un jeune bambou légèrement poudreuse qui recoit des gouttes de rosée. Moi, je la comparais volontiers à la langue de quelqu'un en train de go?ter un de ces fins gateaux de farine de riz et qui sentait le morceau fondre sur elle en y laissant une saveur qui ne semblait plus vouloir dispara?tre.
p27
A part quelques hirondelles qui voletaient au loin, rien ne bougeait. L'univers semblait s'être figé à la vue de ce qui se passait. A l'horizon, le soleil couchant, tout rouge dans sa rondeur, était lui aussi une énorme plaie qui saignait.
p30
Je serai forcé de réfléchir sur la Chine ou le hasard m'avait fait na?tre, puisque partout, on m'appellera le chinois sur ce peuple dont je connais les tares et auquel on accorde néanmoins quelque grandeur. Du fait de son nombre, de son ancienneté et de sa pérennité.
p32
Le second est taraudé, presque dès la naissance, par la nostalgie du Ciel. Il passe toute sa vie à cultiver le détachement, à se rendre léger, à tendre vers des régions aériennes comme vers un rêve originel...Pour l'heure, il fait une halte sur terre, avec une insouciance narquoise et un détachement tranquille, grace à quoi il peut se permettre d'affronter, sourir aux lèvres, les coups de sort ou de défier les oppressions tyranniques.